Le Vercors, entre les Alpes et la Provence


Le Parc Naturel régional du Vercors, d’une superficie de plus de 200.000 hectares, a été classé comme tel en 1970. Les paysages du Vercors sont très variés et possèdent une rare richesse. Ils se caractérisent par les hauts plateaux bordés de sommets escarpés, avec des cuvettes dominées par les falaises calcaires, des gorges, de vastes forêts, de grandes prairies occupées par les vignes et les lavandes.

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Le Vercors est aussi le massif le plus au sud des Préalpes. C’est ce qui provoque une originalité qui le distingue de ses voisins préalpins comme la Chartreuse, moins riche en milieux que le Vercors, dont les prolongements vers le Diois, qui bascule dans les massifs subalpins du Sud, annoncent la Provence toute proche.

Ses paysages s’étagent des sommets enneigés, à 2341 mètres, aux vignes ensoleillées dans les vallées à 200 mètres d’altitude.

Nous pouvons distinguer plus de 1800 espèces végétales dont 80 protégées. Parmi elles, la tulipe sauvage, une espèce très rare, qui est devenue l’emblème du Parc et elle figure sur son logo. Le Parc du Vercors possède également la plus grande forêt de pins à crochets de France.

Mais le Parc ce n’est pas seulement la nature sauvage. C’est aussi 46.000 habitants et 85 communes, réparties dans les départements de l’Isère et de la Drôme. Nous avons donc l’activité agricole qui sculpte les paysages du Vercors. Par exemple la culture de la noix remonte aux temps les plus reculés – originaire d’Orient, la noix a été introduite en Europe par les Romains. La lavande est cultivée et distillée dans le Diois ensoleillé, caractérisé par ces cultures agricoles et sa douceur de vivre. La lavande fine est typique du pays Diois, pousse sur les terrains situés entre 500 et 1500 m d’altitude et fleurit en juillet.